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Association BAYYINAH

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  • Association BAYYINAH
    Paroles propres venant d'un coeur propre

    as-salâm 3alaykoum wa rahmatou Allah wa barakâtouh,

    J'espère que vous allez bien bi hawli Llahi. Je tenais juste à partager un rappel avec vous sur les dettes car l'un des objectifs de l'association est d'éponger du mieux que l'on peut par la grâce d'Allah les dettes de nos frères et soeurs.

    En lisant, certains récits des contemporains et des pieux prédécesseurs, je suis tombée sur un texte magnifique dont un passage que j'aimerais partager avec vous. Il s'agit du suivant :

    "Hârun pleura, puis demanda : "as-tu des dettes? - Oui, des dettes envers mon Seigneur dont Il tient compte. Malheur à moi s'Il m'interroge au sujet de ces dettes! Malheur à moi s'Il discute avec les détails de ces dettes! Et malheur à moi si je manque d'inspiration ce Jour-là au point de ne pas pouvoir avancer les arguments qu'il faut." Hârun lui dit: "J'entends par là les dettes avec les gens - Mon Seigneur ne m'a pas ordonné d'emprunter de l'argent aux gens au point de m'endetter, répliqua Al Fudayl, mais Il m'a ordonné de croire en Sa promesse et d'obéir à Ses ordres. Il a dit -exalté soit-il- : {Je n'ai créé les djinns et les hommes que pour qu'ils M'adorent. Je n'attends d'eux aucune subsistance et Je n'attends pas qu'ils Me sustentent. C'est Allah qui dispense aux êtres leur subsistance. Lui le Détenteur de la force, l'Inébranlable.}*

    Il lui tendit une somme d'argent et lui dit : "Avec ces mille dinars tu peux subvenir aux besoins de ta famille et acheter de quoi te nourrir pour avoir la force d'adorer Allah. - A Allah ne plaise! s'exclama Al Fudayl, je t'indique la voie du salut et tu me donnes en récompense une chose pareille. Qu'Allah t'accorde santé et sécurité et t'inspire de suivre le droit chemin" puis il se tut et ne dit mot.

    *adh dhâriyât - 56 à 58

    ["Histoires Merveilleuses et Inédites" de Shaykh Mahmûd Al Misrî, p.81 et 82]